Trump et Vladimir Poutine, deux visages différents d’une ambition commune : redessiner à leur façon le fragile équilibre mondial. Du moment que le monde a laissé Poutine manger l’Ukraine, Donald Trump fait aussi le jeu de Poutine. Après le Canada et le Panama, c’est au tour du Groenland de faire les frais du président élu américain, Donald Trump.
Le président américain, connu pour ses déclarations tapageuses, a une fois de plus fait sensation en ressuscitant les revendications géostratégiques qui n’avaient plus cours : le canal de Panama et le Groenland.
Sur son réseau social Truth Social, Trump a énoncé les droits de passage imposés au canal par le Panama, les qualifiant d’« arnaque » et menaçant de réclamer la restitution de cette voie stratégique aux États-Unis. Une provocation qui réveille les fantômes d’un impérialisme américain que l’on croyait reléguer aux livres d’histoire depuis la restitution officielle du canal au Panama en 1999.
Cette offensive de Trump, s’ajoutant à son intérêt renouvelé pour le Groenland, n’est pas sans rappeler les stratégies territoriales de Poutine. Le président russe, lui aussi, lorgne sur l’Arctique et ses ressources, alimentant un parallèle inquiétant entre deux hommes déterminés à asseoir leur pouvoir par des conquêtes géopolitiques. Le futur président des États-Unis Donald Trump envoie des messages très clairs quant à sa volonté de s’approprier de nouveaux territoires. Donald Trump cherche-t-il à imiter Vladimir Poutine ? Le futur 47e président des États-Unis use de sa rhétorique habituelle, entre troll et menaces, pour pousser ses pions.
Dans ce contexte explosif, d’autres puissances scrutent ces mouvements avec intérêt. La Chine, notamment, pourrait se sentir renforcée dans sa propre stratégie vis-à-vis de Taïwan, inspirée par ce qu’on pourrait déjà appeler la « jurisprudence Trump ».
Alors que Trump s’apprête à réintégrer la Maison Blanche, ses intentions claires sur le Panama et le Groenland marquent le retour d’une politique étrangère agressive et imprévisible. Le parallèle avec Poutine devient inévitable : deux hommes, deux visions du pouvoir, et un monde pris en otage par leurs ambitio ns. Riad