Les services de la Protection civile de la wilaya de Mostaganem ont repêché mardi le corps sans vie d’un jeune homme de 18 ans dans un étang situé dans la commune de Hassi Mamèche. L’intervention, qui a mobilisé une équipe spécialisée, s’est déroulée à 16h45 au lieu-dit « Mazraat Mazari », à proximité de la route nationale n°17, a indiqué un communiqué de la Protection civile. Selon les premières informations, la victime se serait noyée dans cet étang, un plan d’eau connu dans la région mais non sécurisé. Après l’opération de repêchage, le corps du jeune homme a été transféré au centre mortuaire de Mostaganem pour une autopsie visant à déterminer les circonstances exactes du drame. Les autorités n’ont pas encore précisé si une enquête a été ouverte pour éclaircir les causes de cet accident tragique. Ce drame n’est pas un cas isolé en Algérie. Ces dernières années, les noyades dans des plans d’eau non surveillés – étangs, barrages, oueds, se sont multipliées, particulièrement durant les périodes de chaleur. En 2023, la Protection civile avait recensé 60 noyades dans des circonstances similaires à travers le pays, dont une majorité impliquant des jeunes. À Mostaganem, une région agricole où les points d’eau sont nombreux, les autorités locales ont déjà lancé des campagnes de sensibilisation pour alerter sur les dangers de la baignade dans des zones non sécurisées. Mais ces initiatives peinent à endiguer le phénomène. Les habitants de Hassi Mamèche, expriment leur tristesse sur les réseaux sociaux mais aussi leur colère. « Cet étang est un danger public, tout le monde le sait, mais rien n’est fait pour le sécuriser », déplore un internaute. En attendant, la ville de Mostaganem pleure la perte d’un jeune homme, victime d’un fléau qui continue de frapper en silence. Riad