Les frappes israéliennes dans la bande de Ghaza ont tué au moins 14 Palestiniens mardi, dont au moins dix dans la ville de Ghaza, selon les médecins, tandis que les chars prolongeaient leur poussée vers l’ouest de la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave.
Les médecins ont indiqué qu’une frappe aérienne israélienne sur une habitation dans le quartier d’Al-Daraj, dans la ville de Ghaza, a détruit le bâtiment et endommagé les maisons voisines. Quatre autres personnes ont été tuées dans deux frappes aériennes distinctes à Ghaza et à Beit Lahiya, au nord de l’enclave. À Rafah, près de la frontière avec l’Égypte, les chars israéliens ont pénétré plus profondément dans la zone ouest de Mawasi, connue comme une zone humanitaire désignée, selon les résidents. Les tirs nourris des chars ont forcé des dizaines de familles à fuir vers le nord, en direction de Khan Younès. Les Nations Unies ont condamné le bombardement des forces d’occupation sionistes d’une école abritant des personnes déplacées à Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, qui a fait 12 martyrs Palestiniens, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa. Lors de son point de presse quotidien, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, a souligné, que l’école ciblée à Khan Younes abritait des personnes déplacées, déplorant les pertes civiles et exprimant sa condamnation du meurtre de civils. Dimanche soir, 12 Palestiniens sont tombés en martyrs lors d’un raid sioniste visant l’école Sheikh Jamil, affiliée à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), à l’ouest de la ville de Khan Younes. L’occupant sioniste a bombardé sans sommation cette école qui abritait des centaines d’enfants, de femmes et de personnes âgées déplacés et l’a transformée en une arène de mort et de destruction. Dans ce contexte, Dujarric a déclaré que les Nations Unies avaient soumis une demande pour mener 3 opérations humanitaires pour apporter de la nourriture et de l’eau au nord de Ghaza et a confirmé que l’entité sioniste avait rejeté toutes les demandes. « Nous sommes déterminés à aider les gens partout où cela est nécessaire », a-t-il ajouté. Le 5 octobre, les forces d’occupation sionistes ont de nouveau envahi le nord de la bande de Ghaza, sous le poids de bombardements sanglants et empêchant l’entrée de nourriture, d’eau et de médicaments. Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, a atteint mardi 45.059 martyrs et 107.041 blessés, en majorité des femmes et des enfants.