
Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu une réunion pour débattre de la question de la famine dans le nord de Ghaza, qui intervient à la demande de l’Algérie, et qui était soutenue par d’autres pays dont le Guyana, la Slovénie et la Suisse.International
Cette action diplomatique de l’Algérie intervient au lendemain du 2e Sommet arabo-musulman, durant lequel les dirigeants des pays arabes et musulmans ont salué et apprécié ses efforts inlassables pour mobiliser davantage de soutien international en faveur de la cause palestinienne au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, pour permettre à l’Etat de Palestine de devenir membre de plein droit de l’ONU, exprimant leur soutien aux efforts de l’Algérie pour atteindre cet objectif. La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU fait suite au récent rapport publié par le Comité de révision de la famine de la Classification intégrée des stades de la sécurité alimentaire, (un groupe de hauts experts internationaux indépendants dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la nutrition et des décès), dans lequel il a mis en garde contre la possibilité imminente et grave d’une famine dans les régions du nord de Ghaza, en raison de la situation qui se détériore rapidement dans la bande. Jean-Martin Barrou, Directeur de l’analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Programme alimentaire mondial (PAM), a déclaré qu’il y avait une forte probabilité de famine dans certaines parties du nord de Ghaza, ajoutant avoir constaté «une forte baisse du nombre de camions entrant à Ghaza à la fin octobre», notant que seulement 58 camions entraient chaque jour, contre environ 200 camions pendant l’été. Cela intervient aussi alors que l’ONU a épinglé l’entité sioniste en raison du blocus qu’elle impose à la bande de Ghaza, notamment au nord où 85% de ses tentatives de coordonner des convois d’aide et des visites humanitaires dans le nord de la bande de Ghaza ont été rejetées ou bloquées le mois dernier par les autorités d’occupation. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a indiqué avoir présenté 98 demandes aux autorités israéliennes pour obtenir la permission de passer par le poste de contrôle le long de la bande de Ghaza, mais seulement 15 ont été autorisées, selon le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric. M. Dujarric a noté qu’OCHA était «préoccupée par le sort des Palestiniens restés dans le nord de Ghaza alors que le blocus y persiste, et appelle Israël à ouvrir de toute urgence la zone aux opérations humanitaires dans la mesure où les besoins sont énormes».





























