Ah, Kadour, ce héros intemporel, squatteur invétéré des successions politiques ! Le voilà, prêt à se lancer dans la grande aventure électorale avec la même ferveur qu’un coq dans une basse-cour, mais sans jamais peser de résultats concrets. C’est toujours la même rengaine : Kadour hérite, Kadour promet, Kadour disparaît. Un refrain utilisé qui pourrait figurer sur une vieille cassette poussiéreuse dans une échoppe de brocante.
En physique, on dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets, mais en politique algérienne – pardon, en « boulitique » locale – c’est plutôt : les mêmes Kadour produisent les mêmes fiascos, mais avec plus de spectacle et de selfies. Les élections approchent, et avec elles, ce grand théâtre où les acteurs récitent leurs textes avec la passion d’un figurant mal payé. Les promesses coulent à flots, mais une fois élus, elles se révèlent aussi utiles qu’un réfrigérateur dans l’Antarctique.
Et voilà notre cher Tonton Kadour, en pleine forme, convaincu qu’il est l’homme de la situation, prêt à balayer les problèmes d’un revers de la main – littéralement, car il oublie souvent que promettre de nettoyer les ruelles nécessitent au moins un balai. Certains naïfs boivent ses paroles comme du thé brûlant, en espérant qu’il transformera leur commune en paradis. Alerte spoiler : ce n’est pas pour cette fois.
Et pendant ce temps, les sceptiques rigolent sous cape. Les rebelles anti-partis, eux, crient haut et fort qu’il faut du sang neuf, des candidats indépendants, des visages nouveaux. Mais au fond, on sait tous comment ça fini ! Une éternelle partie de chaises musicales où rien ne bouge, sauf les postérieurs sur les fauteuils municipaux.
Alors, quoi de neuf cette fois-ci ? Peut-on espérer un vent de changement ? Certains diront que les optimistes rêvent, que les pessimistes ronchonnent, et que les réalistes… surveillent Kadour avec un soupçon de malice. Parce qu’au fond, même si les têtes changent, ce sont toujours les marionnettistes qui respectent les ficelles.
Mais allez, gardons espoir ! Un jour, peut-être, les « bénévoles » de circonstance laisseront la place à de vrais visionnaires. En attendant, ouvrez l’œil, surtout sur Kadour : il a déjà le regard posé sur le siège et la cravate prête pour les photos officielles. Riad