Le paiement électronique généralisé en 2025

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 L’Algérie se prépare à franchir une étape décisive dans le domaine des paiements électroniques dès janvier 2025, en rendant obligatoire pour les commerçants l’adoption de terminaux de paiement électronique (TPE) et l’acceptation des paiements via téléphone mobile.

La semaine dernière, des banques telles que la Banque nationale d’Algérie et le Crédit populaire d’Algérie ont lancé un service de paiement différé. Ce dispositif permet aux clients d’emprunter un niveau de leur salaire auprès de la banque où ils perçoivent leurs revenus, avec un remboursement programmé automatiquement. Parallèlement, des préparatifs sont en cours pour introduire le prêt à distance dans l’ensemble des banques nationales. Les banques et agences islamiques ne sont pas en reste, initiant l’émission de cartes interbancaires conformes à la charia pour répondre à la demande de leur clientèle.

Ces initiatives s’inscrivent dans les directives des hautes autorités algériennes, qui insistent sur l’urgence d’accélérer la modernisation du secteur bancaire et de réduire la circulation des espèces. Ce plan ambitieux vise à faire de 2025 une année charnière pour la numérisation des transactions financières et l’expansion des paiements électroniques. Le plan d’action comprend des mesures concrètes, telles que la numérisation des services bancaires, l’élargissement des systèmes de paiement électronique, la mise en place de paiements à distance, ainsi que le règlement électronique des honoraires professionnels (comme ceux des avocats). ou encore des amendes liées au code de la route.

Au 31 octobre 2024, les statistiques témoignent de cette transition : plus de 19 millions de cartes bancaires et postales sont en circulation, 3 896 distributeurs automatiques de billets (DAB) opérationnels, et 58 197 points de vente électroniques déployés. Ces chiffres confirment que le secteur bancaire algérien est en pleine mutation, soutenu par des initiatives visant à démocratiser les TPE multilatéraux et à promouvoir les paiements numériques, provoquant ainsi la dépendance à l’argent liquide.

Ce tournant numérique marque une avancée majeure pour l’économie algérienne, qui s’engage résolument dans une dynamique de modernisation et d’innovation.  Riad

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