Mostaganem, terre de lumière, de plages dorées, et de… jalousies bien ancrées dans les cœurs de certains responsables. Vous savez, ces nobles fonctionnaires censés dérouler le tapis rouge aux investisseurs ? Eh bien, il semblerait qu’au lieu d’applaudir les porteurs de projets, certains préfèrent brandir des regards assassins et des bâtons dans les roues administratives.
Imaginez la scène : un investisseur débarque, sourire aux lèvres, portefeuille bien garni, et un projet ambitieux sous le bras. Face à lui, un responsable à l’humeur aussi grise qu’un jour sans soleil. Pourquoi tant de tension, me direz-vous ? Eh bien, parce que cet investisseur, audacieux et peut-être chanceux, va sûrement décrocher un crédit bancaire et toucher le jackpot. Pendant ce temps, notre brave fonctionnaire restera coincé derrière son bureau à remplir des formulaires en triplicata, avec pour seul lot de consolation une prime annuelle d’un montant équivalent à une soirée pizza pour deux. Et là, la jalousie entre en scène, vêtue d’un costume impeccable de mauvaise foi. « Pourquoi lui et pas moi ? Moi aussi, j’ai des idées ! Moi aussi, je veux une villa avec piscine et un 4×4 rutilant ! » On croirait entendre un mauvais feuilleton où les protagonistes se battent pour un héritage. Dans les couloirs feutrés des administrations, les murmures fusent :
– « Il veut ouvrir une ferme bio ? C’est suspect. Il doit avoir des relations. »
– « Une usine de transformation ? Encore un qui va polluer nos terres et remplir ses poches ! »
– « Ah, et maintenant il veut un terrain à prix symbolique ? Et moi, alors, on ne me donne rien! » Certains responsables se transforment en experts du sabotage passif-agressif. Une signature manquante ici, un dossier « perdu » là-bas, et une éternité d’attente pour le moindre document. Tout est bon pour rappeler à l’investisseur qu’il n’est pas le bienvenu dans ce royaume de bureaucratie jalouse. Mais soyons justes : tout cela ne vient pas d’un méchant fond intérieur, mais d’un simple constat. Ces fonctionnaires ont passé des décennies à jongler avec des paperasses sans jamais oser rêver. Alors quand ils voient débarquer un investisseur avec ses ambitions et ses milliards en perspective, leur cœur se serre. C’est un peu comme un célibataire qui assiste à un mariage : ça pique, forcément. Et si on arrêtait de comparer les destins ? Après tout, chers responsables, tout le monde ne peut pas devenir milliardaire. Certains sont nés pour rêver derrière un bureau, d’autres pour construire des usines. Mais qui sait ? Avec un peu d’audace, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous demanderez un crédit pour ouvrir une boulangerie bio ou un hôtel écolo. En attendant, laissez donc ces investisseurs travailler, parce qu’après tout, ce sont leurs projets qui paieront vos retraites ! Et comme disait un sage (ou un investisseur qui en avait marre) : « La jalousie ne remplit pas les caisses de l’État, mais un projet bien mené, oui ! » À méditer, chers fonctionnaires. À méditer. Charef Slamani