Le financement des clubs sportifs, notamment ceux évoluant en première division du championnat national de football, soulève de vives inquiétudes concernant la transparence et l’équité dans la gestion des fonds publics. En effet, de nombreux clubs de la Ligue 1 bénéficient de subventions et d’aides financières de diverses origines, qu’elles proviennent des fonds publics ou de grandes entreprises et organismes économiques nationaux, tels que Sonatrach, Djezzy, Mobilis, Naftal,Ooredoo, Cosider et d’autres acteurs économiques majeurs. Ces financements permettent à ces clubs de gérer la compétition dans des conditions qui, pour certains, sont considérées comme optimales. Cependant, une question se pose : cette distribution des financements est-elle réellement équitable ? Il semble que tous les clubs de la première division bénéficient de ces soutiens financiers, à l’exception de l’ES Mostaganem, qui se trouve étrangement exclue de cette dynamique de soutien et laissée de côté. Bien que le potentiel de l’équipe et son engagement dans la compétition soient tout aussi importants, l’ESM ne dispose pas des mêmes ressources que les 15 clubs homologues de la même division. Gérée avec des moyens extrêmement limités, l’ESM se voit contrainte de fonctionner avec des fonds dérisoires. Ce manque de transparence et d’équité dans la répartition des aides et des financements soulève une grave injustice. Ce phénomène, au lieu de promouvoir le développement du sport, risque de freiner l’essor de l’équipe-phare de Mostaganem. Les autorités compétentes sont appelées à réviser cette répartition, afin de garantir une gestion plus juste et une véritable compétitivité entre tous les clubs, sans exception.