L’avenue Benayed Bendehiba, considérée comme l’axe majeur du centre-ville de Mostaganem, a retrouvé une nouvelle vie après une opération menée par les services de sécurité, en fin de semaine dernière. Cette initiative a permis de débarrasser les trottoirs et arcades des marchands informels qui s’étaient installés de manière anarchique, obstruant ainsi la quasi-totalité des passages des piétons et des véhicules. Ces derniers, souvent vendeurs de vêtements, appareils électroniques, smartphones, tabacs, lunettes et autres produits divers, ont été contraints de lever leurs camps et de se diriger vers d’autres lieux. L’avenue en question considérée comme le « poumon » de la ville, était devenue le théâtre d’un embouteillage constant. Les piétons étaient forcés de marcher sur la chaussée, souvent au milieu du trafic automobile, créant ainsi des situations de danger. Ce chaos visuel et pratique donnait une image désolante à la ville, à la fois sur le plan de la sécurité et de l’esthétique urbaine. Aujourd’hui, la situation semble relativement avoir évolué. Les trottoirs et les espaces des arcades, désormais dégagés, permettent aux passants de circuler librement, sans craindre d’être bloqués par les installations des marchands informels. Cette intervention a non seulement amélioré la fluidité de la circulation, mais elle a également contribué à embellir le paysage urbain de la ville. Toutefois, cette opération soulève des interrogations parmi les citoyens, qui pointent du doigt d’autres espaces occupés illégalement, notamment la rue de Lion et les rues adjacentes qui foisonnent de marchands informels. Ces zones restent encombrées par des marchands ambulants, perturbant à nouveau le quotidien des habitants. Face à cette situation, la question de la régulation du commerce informel reste plus que jamais d’actualité. Les autorités locales sont appelés à prendre des mesures adéquates et à intervenir pour garantir un équilibre entre la vitalité commerciale et le respect des normes de circulation et de sécurité. Mohamed Hales
