Ministre de la justice : Un appel à ‘’une justice neutre et intègre’’

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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Lotfi Boudjemaa a présidé la cérémonie d’installation du nouveau président de la Cour d’Alger, M. Mohamed Bouderbala. Cette installation s’inscrit dans le cadre du mouvement partiel opéré récemment par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le corps des présidents de Cours et des procureurs généraux près les Cours de justice et des présidents de tribunaux et des commissaires d’Etat près les tribunaux administratifs.

Dans son allocution, le ministre a souligné que la justice, pour remplir pleinement son rôle, « doit incarner des valeurs d’indépendance, d’intégrité et de neutralité ». C’est, a-t-il poursuivi, dans cet esprit que les juges, les responsables, les fonctionnaires et tous les partenaires de la justice sont appelés à redoubler d’efforts pour contribuer à une gouvernance équitable, capable de garantir la primauté du droit tout en protégeant la société. « Une telle approche nécessite un engagement ferme contre toute forme d’ingérence, d’abus ou de partialité », a-t-il déclaré. Dans ce processus de transformation, a-t-il expliqué, la dimension culturelle n’est pas en reste, a-t-il affirmé, que la facilitation du travail dans les secteurs judiciaire et culturel doit aller de pair. Le ministre a également souligné que la réforme et à la modernisation de la justice algérienne se trouvent au cœur d’une dynamique de transformation profonde avec comme objectif affiché de construire un système judiciaire capable de garantir les droits des citoyens tout en renforçant leur rôle dans la vie publique. Une vision qui met l’accent sur la participation citoyenne, la solidarité nationale, et l’éthique et responsabilité de tout le personnel de la justice. Loin de s’en tenir à une approche strictement institutionnelle, cette réforme repose sur un principe fondamental : l’implication pleine et entière de toutes les parties prenantes. Boudjemaa a également soutenu que la justice n’est plus perçue comme une simple structure de régulation sociale, mais comme un levier essentiel de la citoyenneté active. Dans cette optique, l’amélioration des performances judiciaires devient une nécessité impérieuse. Il s’agit d’offrir une justice de qualité, ancrée dans le professionnalisme, et accessible à tous. Mais cette exigence de performance ne peut se concrétiser sans un engagement fort en matière de responsabilité partagée. Juges, avocats, justiciables et institutions doivent œuvrer de concert pour consolider la confiance entre l’État et les citoyens. Le respect des devoirs civiques, l’éthique professionnelle et la discipline sont invoqués comme des piliers essentiels du système. Ils conditionnent, a ajouté le ministre, le respect des institutions et la préservation de la réputation de la justice et de ses acteurs.

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