Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a souligné, à Djelfa, que le développement local est une responsabilité partagée, exigeant la nécessité d’établir des relations de communication et de dialogue constructif avec les élus et tous les acteurs sociaux et économiques.
Procédant à l’installation officielle de Djahid Mous, nouveau wali de la wilaya, dans le cadre du mouvement partiel des walis et walis délégués opéré dernièrement par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le mouvement initié par le président de la République vise «à renforcer son travail dans la poursuite de l’amélioration de la prise en charge des préoccupations des citoyens, qui restent présentes malgré les réalisations accomplies». Il a souligné que le wali nouvellement nommé «poursuivra l’effort de développement dans la wilaya en s’appuyant sur les bases établies par son prédécesseur», faisant savoir que la wilaya de Djelfa «a bénéficié du plus grand programme complémentaire en termes de budget financier et de contenu, avec un montant de 185 milliards DA, permettant de financer des projets ciblés basés sur un diagnostic précis des faiblesses de la wilaya». Merad a ajouté que cette wilaya «est l’une des wilayas qui bénéficie d’une attention particulière de la part du président de la République», disant qu’«en plus de son potentiel considérable, elle dispose aujourd’hui de structures de base soutenant son rythme économique et favorisant la création d’emplois». Par ailleurs, il a précisé que «la création des deux wilayas déléguées de Messaad et Aïn Oussara s’inscrit dans les efforts pour une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens et la mise en place d’une base économique». Dans ce cadre, il a souligné que le nouveau wali «doit répondre aux préoccupations des citoyens en matière de conditions de scolarisation, de transport, de désenclavement des zones éloignées des grands centres, de leur approvisionnement en réseaux essentiels, ainsi que de soins de santé et de garantie d’un cadre de vie acceptable dans les zones urbaines et rurales». Merad a mis l’accent également sur «la nécessité d’établir des relations de communication et de dialogue constructif au niveau local avec les élus et tous les acteurs sociaux et économiques», car, selon lui, «le développement local est une responsabilité partagée».
