Le service de transport public privé connaît une dégradation croissante, affectant les droits fondamentaux des usagers. Les problèmes sont nombreux : l’anarchie dans le secteur du transport urbain et suburbain, l’absence de plan de circulation et de feux de régulation, ainsi que le non-respect des règles de conduite. Les arrêts non respectés, l’absence de tickets, l’excès de vitesse et l’attitude insolente de certains transporteurs viennent aggraver la situation. En cas de panne, de nombreux voyageurs ne sont ni remboursés ni transportés pour continuer leur trajet. L’état des bus laisse souvent à désirer : hygiène insuffisante, mécanique défaillante, pannes récurrentes en pleine route. Face à ces carences, les usagers s’interrogent sur les moyens de dénoncer de tels abus et sur les instances compétentes à solliciter. La législation garantit pourtant plusieurs droits aux passagers : sécurité, tickets de transport, respect de la capacité des passagers et prise en charge en cas de panne ou d’accident. Les tarifs doivent être affichés de manière visible. En outre, le transporteur doit assurer un cadre propre et sécurisé, ne pas utiliser d’appareils audiovisuels sans le consentement des passagers et respecter une tenue correcte et une conduite exemplaire vis-à-vis des usagers, notamment les personnes âgées et handicapées. Si un transporteur manque à ses obligations, les voyageurs peuvent déposer plainte auprès de la direction des transports ou se tourner vers les services de sécurité, tels que la brigade de gendarmerie ou le poste de police local.Les uns et les autres ne savent plus vers quel organisme s’orienter. Les services concernés doivent s’engager activement pour résoudre ces problèmes récurrents qui impactent le quotidien des citoyens. La lutte contre les dysfonctionnements dans les transports publics privés nécessite une mobilisation collective et la mise en place d’actions concrètes pour garantir le respect des normes et la sécurité des passagers.
Mohamed Hales
