Au quartier d’El Arsa, en plein centre-ville de Mostaganem, une situation alarmante ternit l’image de la ville. Aux abords de deux immeubles abandonnés depuis le relogement de leurs habitants, il y a plus de deux ans, un véritable dépotoir sauvage s’est installé. Ce lieu, autrefois vivant, est aujourd’hui un amas de gravats, pneus usagés, plastiques et déchets ménagers, transformant l’espace en une décharge à ciel ouvert. Malgré les tentatives de nettoyage, les ordures continuent de s’accumuler, rendant le quartier insalubre et invivable. Ce secteur, qui mène à plusieurs axes périphériques, est devenu un véritable cauchemar pour les riverains, les passants et les commerçants, qui peinent à exercer leur activité au milieu de cette insalubrité. L’odeur pestilentielle imprègne l’air, et la prolifération d’animaux nuisibles augmente les risques sanitaires. « Je n’en peux plus, cette situation me rend malade », témoigne un habitant, impuissant face à ce fléau. D’autres dénoncent un manque de civisme des uns et d’engagement des autorités pour enrayer ce problème. Certains, sans scrupules, utilisent cet espace comme une décharge improvisée, accentuant la dégradation du site. Les riverains craignent que ce laisser-aller ne se généralise, rendant toute intervention plus compliquée. Cette situation dépasse la simple problématique environnementale, puisqu’elle remet en question la gestion urbaine et la responsabilité collective, face à cette négligence. Mostaganem, surnommée « la perle de la Méditerranée », voit son image ternie par cette catastrophe. La situation exige une réaction rapide et efficace des autorités pour restituer à ce quartier sa dignité et son attractivité. Les habitants et commerçants lancent un appel urgent aux responsables locaux, afin d’éradiquer ce point noir qui enlaidit la ville, une fois pour toutes. Ils demandent des mesures concrètes pour nettoyer, sécuriser et réhabiliter cette zone, afin qu’El Arsa retrouve son éclat et son rôle dans la dynamique urbaine de Mostaganem. Mohamed Hales