Où va le monde avec ses guerres ?

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Le monde semble s’enfoncer un peu plus chaque jour dans un chaos sans fin. Les guerres éclatent, se déplacent, se prolongent, jusqu’à donner le vertige.

De l’Ukraine au Moyen-Orient, en passant par l’Afrique, la planète vit au rythme des bombes, des offensives et des négociations de façade. Les cartes géopolitiques se redessinent à coups de missiles et de sanctions, tandis que les mots “paix” et “dialogue” paraissent relégués aux discours d’un autre âge.

Les grandes puissances se livrent désormais à des guerres par procuration, masquées derrière des prétextes de sécurité ou de démocratie. En réalité, il s’agit de batailles d’influence où chaque camp tente d’imposer son modèle, sa sphère d’influence, son hégémonie économique. Les alliances deviennent fragiles, souvent opportunistes, et les ennemis d’hier se transforment en partenaires d’aujourd’hui, le temps d’un intérêt commun.

Pendant ce temps, les peuples paient le prix fort. Les villes sont détruites, les civils déplacés, les enfants meurent sous les décombres. La guerre est redevenue un spectacle quotidien que les médias diffusent en direct, tandis que le monde, fatigué, regarde sans vraiment réagir. L’indignation se dissout dans le flot des images, et la mort devient banale.

Les institutions internationales, censées garantir la paix, se révèlent impuissantes. Le Conseil de sécurité n’est plus qu’une scène d’affrontement diplomatique, bloquée par des vetos successifs. Le droit international n’a plus de sens face à la logique des blocs et à la loi du plus fort.

Ce désordre planétaire révèle une vérité cruelle : l’humanité n’a rien appris de son histoire. Le 20e siècle avait juré que les grandes guerres appartiendraient au passé. Pourtant, les mêmes erreurs se répètent, avec des armes plus sophistiquées et des conséquences plus dévastatrices.

Où va le monde ? Vers un « futur incertain », où la peur guide la politique et où la paix devient un luxe que peu de dirigeants semblent vouloir payer. Les alliances dangereuses, les discours belliqueux et les ambitions démesurées tracent le chemin d’une humanité en perdition.

Il est temps de redonner à la paix son sens premier : non pas une simple absence de guerre, mais un projet collectif, fondé sur la justice, le respect et la dignité des peuples. Sans cela, le monde risque de se calciner tout entier, victime de sa propre folie.      Riad

 

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