La Cour d’Alger a confirmé, dans une décision retentissante, les verdicts prononcés contre 83 accusés impliqués dans le scandale financier de l’or, impliquant une fraude estimée à plus de 1 100 milliards de dinars.
Les peines, allant de 4 à 12 ans d’emprisonnement, accompagnées de lourdes amendes et de confiscations de biens, visent à sanctionner une organisation criminelle transfrontalière qui exploitait le commerce de l’or pour blanchir de l’argent. Parmi les 22 détenus, les peines les plus sévères ont été infligées aux principaux cerveaux de ce réseau.
Le principal accusé, M. K. S., propriétaire de la société « Wissam Peugeot », écope de 12 ans de prison ferme et d’une amende de 8 millions de dinars. B. A., gérant de « Gold », a été condamné à 10 ans et une amende similaire, tandis que T. B. a reçu 8 ans de réclusion avec la même pénalité financière. Le fugitif T. O., visé par un mandat d’arrêt international, écope de 20 ans de prison et d’une amende de plus de 314 millions de dinars. Ces sentences s’accompagnent de la confiscation de tous les biens immobiliers, propriétés et avoirs financiers des condamnés, marquant une volonté de démanteler leur empire économique.
Les accusés, incluant grossistes et importateurs, étaient poursuivis pour une série de crimes graves : fraude fiscale, blanchiment d’argent, falsification de documents commerciaux et bancaires, émission de factures fictives, violations des règles sur les changes et abus de fonction pour favoriser des tiers. Cette organisation utilisait des activités professionnelles fictives comme façade pour des opérations transfrontalières sophistiquées, exploitant les failles du système financier algérien.






























