Sidi Bel Abbès : 511 kg de kif saisi, quatre suspects en détention

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Un coup de filet retentissant a secoué Sidi Bel-Abbès. Lundi 12 mai 2025, le juge d’instruction du tribunal criminel spécialisé d’Oran a ordonné la mise en détention provisoire de quatre individus, soupçonnés d’être les rouages d’un vaste réseau de trafic de drogue. Au cœur de l’affaire : une saisie spectaculaire de 511 kg de kif traité, interceptés le 4 mai à Sfisef, dans la daïra de Sidi Bel-Abbès. Une opération qui met en lumière l’acharnement des autorités à démanteler les cartels de stupéfiants dans la région. Tout commence par un contrôle de routine qui tourne au jackpot pour la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la sûreté de wilaya de Mascara après extension de compétence. Le 4 mai, à bord d’un camion roulant à Sfisef, les agents découvrent une cargaison hallucinante : 511 kg de kif traité, soigneusement dissimulés. Une prise colossale, qui aurait pu inonder le marché noir et alimenter un trafic juteux. Mais ce n’est pas tout. Les investigations, menées tambour battant, permettent de saisir cinq véhicules supplémentaires, de marques diverses, impliqués dans le réseau. Le camion, pièce maîtresse de l’opération, est également confisqué. L’enquête met rapidement au jour les cerveaux présumés de l’opération. Quatre hommes, identifiés par leurs initiales – B.N., A.F., B.T. et Y.Y. – sont arrêtés. Présentés le 12 mai par devant le procureur général près le tribunal criminel spécialisé d’Oran, ils passent sous le gril du juge d’instruction. Les charges retenues sont lourdes : importation, détention, transport et stockage de drogue en vue d’une vente illégale, le tout en bande organisée. S’y ajoutent des accusations de contrebande mettant en danger la santé publique et de blanchiment d’argent. Rien que ça. Les suspects, désormais derrière les barreaux, attendent leur procès, tandis que l’enquête se poursuit pour débusquer d’éventuels complices. Cette opération s’inscrit dans une campagne acharnée contre le trafic de stupéfiants et le blanchiment de ses profits criminels, comme le souligne le communiqué du procureur de la République. « Conformément à l’article 11 du code de procédure pénale, la BRI a frappé fort pour protéger la société de ce fléau », insiste le document. Avec 511 kg de kif retirés de la circulation, c’est un coup dur porté aux réseaux qui gangrènent l’Ouest algérien. Mais la bataille est loin d’être terminée. Les autorités promettent de maintenir la pression, traquant chaque maillon de ces filières qui prospèrent dans l’ombre.

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