Solidarité africaine : l’audace algérienne

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L’annonce par le président Abdelmadjid Tebboune d’un engagement d’un milliard de dollars pour soutenir des projets de développement en Afrique résonne comme un signal d’espoir dans un continent souvent oublié. Lors de son discours à la quatrième Conférence des Nations unies sur le financement du développement à Séville, prononcé par le Premier ministre Nadir Larbaoui, le président Tebboune a réaffirmé que le développement durable et la solidarité internationale sont les piliers de la politique étrangère algérienne. Ce geste, ciblant infrastructures, santé, éducation et énergie, illustre une ambition de contribuer activement à l’intégration continentale, un engagement salué sur les réseaux sociaux comme une « lueur d’humanité » dans un monde fracturé.

Cette initiative s’appuie sur une force unique : l’Algérie, libérée de sa dette extérieure grâce à une gestion financière rigoureuse, mobilise ses propres ressources pour aider des nations asphyxiées par des dettes écrasantes. Ce modèle, loin des conditionnalités imposées par certains créanciers, offre une alternative crédible aux pays africains en quête de souveraineté économique. L’Agence algérienne de coopération internationale, déjà active, devient ainsi un levier pour des projets concrets, renforçant des partenariats bilatéraux et multilatéraux qui pourraient inspirer une nouvelle dynamique sud-sud.

Pourtant, l’urgence reste palpable. Le chef de l’État a appelé à dépasser les diagnostics pour agir, soulignant que le bien-être commun est une nécessité, pas un luxe. Le fossé de développement entre nations, exacerbé par les crises actuelles – guerres, changements climatiques, inégalités – exige des solutions audacieuses. Si cette conférence de Séville marque un tournant, comme il l’espère, l’Algérie doit pousser pour des mécanismes financiers équitables, loin des diktats occidentaux, tout en mobilisant d’autres acteurs africains.

Cet engagement d’un milliard de dollars est plus qu’un chiffre : c’est une promesse de solidarité. L’Algérie a été toujours un leader panafricain et qui a l’opportunité de mener une révolution du développement en Afrique, brisant les chaînes de la dépendance pour un avenir commun prospère.  Riad

 

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