En Syrie, les forces gouvernementales ont lancé, ces dernières heures, une « offensive d’envergure » contre un camp retranché abritant des djihadistes français affiliés à des groupes radicaux encore actifs dans le nord du pays.
Selon plusieurs sources concordantes, l’opération, menée avec le soutien de l’aviation syrienne et sous couverture d’artillerie lourde, vise à reprendre le contrôle d’une zone montagneuse considérée comme l’un des derniers bastions de combattants étrangers présents sur le territoire syrien.
Le camp visé, situé à la lisière de la province d’Idlib, abriterait plusieurs dizaines de djihadistes francophones, dont certains seraient d’anciens membres de Daech ou d’al-Qaïda. Ces combattants, restés sur place après la chute du « califat » en 2019, ont trouvé refuge dans des enclaves protégées par des milices locales, échappant jusqu’ici aux opérations conjointes syro-russes.
Selon une source militaire à Damas, l’objectif de l’opération est double : éliminer les cellules terroristes encore actives et empêcher toute tentative de réorganisation des réseaux djihadistes étrangers. Les forces syriennes ont progressé à partir de plusieurs axes, encerclant le camp sous un feu nourri. Des affrontements violents auraient déjà fait plusieurs morts des deux côtés , sans qu’un bilan officiel ne soit encore communiqué.
Les services de renseignement syriens affirment que le camp servait également de centre de formation et de logistique, abritant des stocks d’armes, des documents falsifiés et du matériel de communication sophistiqué.
Cette opération s’inscrit dans une campagne plus large de Damas visant à rétablir son autorité sur les zones encore échappant à son contrôle, notamment dans le nord-ouest du pays où subsistent des poches de résistance djihadistes.
Les autorités françaises, de leur côté, n’ont pas encore réagi officiellement à ces informations, bien que la question du sort des djihadistes français encore présents en Syrie demeure un sujet hautement sensible à Paris.
