Mostaganem : L’installation des compteurs dans les taxis , ce n’est pas pour demain !

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Le transport à Mostaganem se trouve actuellement plongé dans une situation problématique et traverse une période de turbulences pour les usagers, marquées par l’absence flagrante de compteurs électroniques, ou taximètres, dans les taxis collectifs pour les courses au milieu urbain.

Bien que la mise en place de ces dispositifs soit prévue par la loi et les règlements, sa mise en œuvre se heurte à une résistance notable de la part des chauffeurs, notamment ceux opérant en ville. Ces derniers semblent réticents à accepter cette évolution, préférant continuer à imposer leurs propres tarifs aux usagers, en totale contradiction avec les normes en vigueur. Plusieurs points de friction compliquent cette transition. D’abord, les chauffeurs soulignent le coût élevé des compteurs, estimé à environ 30.000 DA, selon leurs déclarations, ainsi que les frais d’installation supplémentaires, qu’ils jugent excessifs, bien que leur validité doive encore être confirmée. Un autre argument fréquemment avancé et qui consiste à la densité de population insuffisante dans la commune de Mostaganem, qui, selon eux, rendrait l’introduction des compteurs non rentable. Ces objections viennent alourdir le processus de mise en œuvre de cette réforme pourtant nécessaire. La transition des tarifs forfaitaires vers un système basé sur le compteur représente un bouleversement majeur pour ces chauffeurs, qui, depuis des décennies, ont fonctionné avec des tarifs fixes et relativement inaccessibles pour les usagers. Beaucoup continuent donc d’appliquer des prix excessifs, bien au-delà des seuils raisonnables, profitant de l’ignorance des usagers ou de leur incapacité à se défendre face à ces pratiques abusives. Les citoyens se retrouvent ainsi pris en otage, contraints de payer des montants exorbitants pour des trajets dont les coûts restent flous et imprévisibles. Dans ce contexte, la question de l’autorité de l’État se pose avec acuité. L’absence de contrôle rigoureux et de sanctions adaptées, laisse place à une dérive des pratiques, rendant la réforme inefficace. Il est impératif que les autorités compétentes interviennent rapidement pour imposer le respect des règles et protéger ainsi, les droits des usagers, dans un cadre juste et équitable pour tous. Mohamed Hales

 

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