Un appel urgent à l’action: Sécurité insuffisante sur le pont du ‘17 octobre’ à Mostaganem

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La tragédie qui s’est récemment déroulée sur le pont du ‘17 octobre’, soulève une grave question plus qu’essentielle : Sur quelle norme de sécurité repose cette infrastructure publique? Il était 14 heures 40mn ce lundi lorsqu’un jeune homme, la trentaine, se jette dans le vide depuis le pont, enjambant la barrière de protection dans un geste tragique, laissant derrière lui une scène de consternation et de désespoir. Sur la chaussée, son corps gît dans une mare de sang, tandis que l’ambulance de la protection civile emporta la dépouille, à peine recouverte d’un simple morceau de plastique. Mais, au-delà du drame humain, une question essentielle se pose : Ce geste, qu’il soit accidentel ou désespéré, nous confronte à une réalité alarmante : la conception même de ce pont est-elle rassurante ? La réalité c’est qu’elle met en danger la vie des passants. La faible hauteur des barrières de protection, à peine 80 centimètres, semble plus décorative que dissuasive, mais pas du tout sécuritaire. En effet, ces garde-corps ne répondent pas aux normes de sécurité minimales. Ils sont trop bas pour protéger efficacement contre les chutes ou pour prévenir un geste irréfléchi. Dans nos précédentes éditions, la question des barrières de protection sur ce pont a été soulevée. Plusieurs analyses ont mis en lumière leur insuffisance face à des dangers de mort bien réels. Les passants qui traversent le pont sont souvent pris de vertige en raison de la hauteur, à tel point que la scène devient presque un enfer pour les âmes sensibles. En bas, bus et taxis stationnés sur la chaussée, n’offrent aucune protection contre la chute. Et pourtant, malgré ces alertes répétées, les autorités n’ont pris aucune mesure pour renforcer la sécurité de cette infrastructure. Les causes de cette négligence semblent multiples. Peut-être un manque de volonté administrative ou des considérations budgétaires, mais la vérité reste la même : tant que ces barrières ne seront pas consolidées et, tant que des mesures concrètes ne soient pas prises, d’autres vies risquent de se perdre sur ce pont, comme d’autres ponts érigés de la même façon. Un garde-corps plus haut, plus robuste, répondant aux normes de sécurité modernes, est une solution évidente pour prévenir d’éventuels accidents tragiques. Il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités. La question ne concerne plus seulement l’aspect esthétique ou technique de ces barrières, mais bien la sauvegarde des vies humaines. Le pont du 17 octobre doit être sécurisé de manière à éviter que de telles tragédies ne se reproduisent et que d’autres vies ne soient fauchées par un système de sécurité inadapté.

Par Mohamed Hales

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