Un espion sioniste veut atomiser les Palestiniens

0
102

Les propos de Jonathan Pollard, l’ancien espion américain libéré en 2015, considéré comme un héros national en israël, ravivent les flammes du débat sur Gaza.

Dans une interview récente au «Jerusalem Post», Pollard, candidat aux élections législatives, n’hésite pas à évoquer l’arsenal nucléaire de l’entité israélienne comme une option dissuasive, affirmant que « nous devons admettre que nous avons des armes nucléaires et les utiliser au moment et au lieu de notre choix ».

Ces mots, tenus alors que l’entité israélienne intensifie ses opérations à Gaza, sonnent comme un appel voilé à une escalade, dans un contexte où le conflit a déjà fait des dizaines de milliers de victimes. À l’aube de cette polémique, Pollard, jadis condamné à perpétuité pour espionnage au profit du Mossad, incarne un retour provocateur qui défie les normes internationales.

Libéré par Barack Obama après 30 ans de prison et accueilli en héros par Nétanyahou, Pollard a transformé son passé en plateforme politique. Son interview, où il plaide pour une « solution nucléaire » contre les arabes, s’inscrit dans une rhétorique belliqueuse qui justifie l’occupation de Gaza comme un droit divin. «l’entité israélienne peut faire ce qu’il veut », semble-t-il sous-entendre, niant les frontières syriennes et libanaises et évoquant une balkanisation régionale pour sécuriser le « Grand Israël ». Ces déclarations, alors que Trump envisage un « plan pour Gaza », rappellent le spectre d’une escalade où les armes nucléaires deviennent un tabou brisé.

Des analystes comme Noam Chomsky y voient une résurgence du « plan Yinon » des années 1980, prônant la fragmentation des États arabes. En Israël, Pollard, pardonné par Trump en 2021, est célébré comme un martyr, mais ses mots risquent d’isoler Tel-Aviv face aux 148 pays reconnaissant la Palestine. Ce retour de Pollard n’est pas qu’un caprice : il symbolise un discours extrémiste qui menace la paix régionale, où la dissuasion nucléaire frôle l’apocalypse.

L’enjeu est clair : l’entité israélienne doit choisir entre un héritage d’espionnage et une diplomatie responsable. Les paroles de Pollard, loin d’un simple vestige de Guerre froide, appellent à une introspection : la sécurité ne se gagne pas par la menace atomique, mais par la justice. Le monde arabe, uni dans sa douleur, doit amplifier sa voix pour contrer cette rhétorique destructrice, sous peine de voir Gaza devenir le prélude à un conflit plus vaste.  Riad

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici