ANNÉE JUDICIAIRE 2025-2026 : Le président Tebboune préside la cérémonie d’ouverture

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Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a présidé dimanche au siège de la Cour suprême à Alger, l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2025-2026.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de hauts responsables de l’Etat, de membres du gouvernement et de cadres supérieurs. La cérémonie a été entamée par la lecture de versets du Saint Coran avant d’écouter l’hymne national. Pour rappel, à la veille de l’ouverture officielle de la nouvelle année judiciaire, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Lotfi Boudjemaa, a réuni samedi, au siège de son département, les présidents des conseils judiciaires, les procureurs généraux, les cadres de l’administration centrale ainsi que les responsables des institutions sous tutelle. Objectif : évaluer et dresser un bilan des réalisations de l’année écoulée et tracer une feuille de route claire pour la nouvelle année. Le garde des Sceaux a prononcé un discours scindé en 5 axes majeurs s’articulant autour de la modernisation du travail judiciaire, la lutte contre la criminalité, la valorisation des ressources humaines, la transformation numérique et la réinsertion sociale des détenus. À cette occasion, il appelle à une mobilisation collective pour renforcer la confiance des citoyens en la justice et accélé­rer la mise en œuvre des réformes, notam­ment avec l’entrée en vigueur prochaine du nouveau code de procédure pénale. Un texte dont l’application exigera « une préparation rigoureuse de l’ensemble des acteurs judi­ciaires ». Le ministre insiste sur la nécessité d’améliorer le recouvrement des amendes et des frais de justice, et de faire de la détention provisoire une mesure véritablement excep­tionnelle. Il fait savoir que le nouveau code introduit des mécanismes novateurs qui seront intégrés dans les pratiques quoti­diennes des tribunaux, tels que la possibilité de reporter les poursuites pénales à l’encontre des personnes morales, la protection renfor­cée des fonctionnaires locaux, ainsi que la numérisation et la simplification des procé­dures pénales. Le 2e volet du discours concerne la responsabilité du pouvoir judi­ciaire dans la préservation de l’ordre public. Le ministre a exhorté les parquets et les juri­dictions à intensifier leurs efforts dans la lutte contre les formes les plus préoccupantes de criminalité, notamment les gangs de quartier, le trafic de drogue, la corruption, le blanchi­ment d’argent, les délits de change, la spécu­lation illégale, les atteintes aux biens de l’État, ainsi que les infractions routières ayant des conséquences graves.

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