Organisée au siège du ministère de l’Industrie pharmaceutique, la réunion de travail avec les cadres et responsables des secteurs de la Santé et du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, s’est penchée sur la question de la sécurisation de l’approvisionnement des matériels et équipements médicaux.
La rencontre, a été également marquée par la participation de plusieurs opérateurs économiques, fabricants ou importateurs de dispositifs médicaux, a permis, précise-t-on, « d’expliquer » les nouvelles procédures d’importation des matières premières et intrants industriels. Le communiqué du secteur de l’Industrie pharmaceutique, en promettant un accompagnement efficace, souligne qu’un « couloir vert » a été créé au profit des opérateurs. En effet, dans son communiqué publié à l’issue de la réunion, le ministère de l’Industrie pharmaceutique, explique que l’objectif est d’aller vers une meilleure « prise en charge » des préoccupations des opérateurs du secteur. Ces derniers, qui exercent dans les domaines de la fabrication, l’importation ou la vente des dispositifs médicaux ou des pièces de rechange destinées aux établissements hospitaliers, restent néanmoins appelés à se conformer aux procédures adoptées récemment par le ministère de l’Industrie pharmaceutique et le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. Des procédures, une nouvelle fois « expliquées » selon le communiqué, et notamment pour ce qui concerne la question du dépôt des « programmes prévisionnels d’importation des pièces de rechange ». Par ailleurs, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a rappelé jeudi qu’un couloir vert » a été lancé au profit des opérateurs du domaine afin de « simplifier les démarches administratives relatives à l’importation des équipements et des pièces de rechange ». Les producteurs de médicaments et plus largement ceux de la fabrication du matériel médical et de la maintenance des équipements de santé, resteront fortement « accompagnés » par la tutelle. Il s’agira notamment, promet le ministère, de « faciliter l’acquisition des matières premières et des équipements médicaux destinés à renforcer les capacités des établissements hospitaliers ». Une démarche qui s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant « à garantir la sécurité sanitaire des citoyens ». A ce propos, le secteur de la Santé, représenté lors de la réunion de jeudi par l’Inspecteur général du ministère, M. Abderrahim Yala, explique que la question des délais nécessaires à la maintenance des équipements figure aussi parmi les préoccupations. Le communiqué du ministère de la Santé, rappelle en effet « l’engagement du ministère à assurer les meilleures prestations sanitaires et une prise en charge optimale des patients dans les différents établissements sanitaires publics ». Il explique concrètement que la réunion de jeudi a abordé la « problématique liée au dysfonctionnement de certains équipements médicaux dans certains établissements de santé, notamment les accélérateurs linéaires utilisés pour la radiothérapie ». Ainsi, on apprend qu’une série de « mesures urgentes et efficaces » ont été retenues, afin d’assurer la maintenance de ces équipements vitaux et leur remise en service dans les meilleurs délais.






























