La crise politique s’intensifie le président Rajoelina à Madagascar. Selon plusieurs rapports médiatiques, le président Andry Rajoelina aurait quitté la capitale Antananarivo, alors que des manifestations massives secouent le pays depuis plusieurs jours.
Les rassemblements, nés d’un profond mécontentement populaire, dénoncent la dégradation rapide des conditions de vie, les coupures récurrentes d’électricité et d’eau, ainsi qu’une gouvernance jugée défaillante. Des milliers de Malgaches descendent quotidiennement dans les rues pour réclamer des réformes urgentes, voire la démission du chef de l’État.
Des sources locales évoquent une intensification des tensions dans plusieurs grandes villes, où des affrontements sporadiques ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. La situation politique est d’autant plus explosive que plusieurs partis d’opposition appellent à une mobilisation nationale pour « sauver la République ».
Le départ du président Rajoelina de la capitale est perçu par une partie de la population comme un signe de panique au sommet de l’État. D’autres observateurs y voient une tentative d’apaisement ou de repli stratégique, dans l’attente d’une issue politique à la crise.
Cette flambée sociale intervient dans un contexte économique très difficile pour Madagascar, marqué par une inflation galopante, la pauvreté croissante et un effondrement des services publics. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation dans ce pays insulaire de l’océan Indien, déjà fragilisé par de multiples crises politiques depuis son indépendance.

































