À la Caisse nationale des assurés sociaux (CNAS) de Mostaganem, la numérisation des démarches administratives semble loin de résoudre les problèmes rencontrés par les usagers. En effet, les employés et travailleurs régulièrement inscrits, doivent souvent faire face à des exigences administratives complexes et redondantes. Par exemple, pour renouveler des documents tels que la carte Chiffa ou obtenir le bénéfice des allocations familiales, ils sont tenus de fournir une attestation de travail signée par leur employeur, même si ce dernier a déjà déclaré ses employés auprès de la Caisse. Cette situation soulève des questions sur la cohérence et l’efficacité des procédures en place. En dépit des investissements dans la numérisation pour simplifier les démarches administratives, les pratiques des agents de la CNAS semblent en décalage avec ces avancées. Les demandes répétées d’attestations de travail, malgré les déclarations préalables des employeurs, illustrent ce décalage et rendent ces exigences particulièrement superflues, surtout que les employeurs sont régulièrement contrôlés pour vérifier leur conformité. Cette situation interroge : combien d’attestations de travail doivent être fournies pour chaque service demandé par un employé ? Quel est l’impact de la numérisation si les pratiques administratives demeurent archaïques ? Il serait pertinent que la CNAS adapte ses procédures aux réalités contemporaines en exploitant les technologies numériques. Une révision des exigences administratives et une meilleure coordination avec les employeurs pourraient rendre les démarches plus efficaces et modernes, offrant ainsi un service plus fluide et en phase avec les attentes actuelles des assurés sociaux.