Dans le cadre d’une initiative positive en matière de protection de l’environnement en Algérie, la loi n° 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets, modifiée et complétée par la loi n° 25-02, est entrée en vigueur.
Elle prévoit des sanctions financières et autres pour les actes liés au dépôt de déchets dans des lieux non prévus à cet effet. Cette initiative a été largement saluée par les militants écologistes et la société civile, en particulier par tous les citoyens conscients de l’importance de vivre dans un environnement propre et de le protéger de toute menace, en raison des déchets non biodégradables et non recyclables laissés par l’homme. Cette loi a relancé le débat sur le rôle et la responsabilité directe des citoyens dans la préservation de la propreté de leur environnement, en tant que devoir et non comme un choix, en particulier face aux défis importants et effrayants auxquels nous sommes confrontés, qui constituent une menace directe pour l’environnement et ceux qui y vivent. « Cette loi et son application, réclamée par les associations environnementales depuis le début de leurs activités, constituent une avancée attendue depuis longtemps. C’est pourquoi toutes les associations soucieuses de la préservation de l’environnement se réjouissent de ce texte qui est récemment entré en vigueur ». Mais ce progrès, ajoutent les initiés, doit s’accompagner d’une infrastructure conforme à la loi, qui permette de réhabiliter les déchets grâce à des conteneurs spéciaux, tout en garantissant la régularité de la collecte des déchets et en intensifiant la sensibilisation auprès des jeunes. Selon eux, la loi incite à l’engagement, mais la prise de conscience pousse l’individu à prendre l’initiative d’agir de manière positive. Tout cela afin de garantir un comportement plus responsable, d’impliquer l’individu et de lui faire prendre conscience qu’il fait partie de la solution au problème, et qu’il n’est pas le problème en soi, ce qui le rend enthousiaste à l’idée du changement.
