Dans un développement inattendu, les habitants des communes de Hassi Mamèche et Kheir-Eddine se retrouvent confrontés à une nouvelle difficulté de taille. Les points de vente de riz et de légumineuses sèches, gérés par l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) et situés dans les marchés couverts de ces deux communes, ont fermé leurs portes.
Ces structures étaient devenues un recours précieux pour les citoyens, en particulier dans un contexte où les difficultés économiques se multiplient. Ces points de vente proposaient des produits de base à des prix très accessibles, offrant ainsi un soulagement à de nombreuses familles, notamment celles disposant de revenus limités. Avec leur fermeture, les habitants doivent désormais se tourner vers Mostaganem, distante de plusieurs kilomètres, pour se procurer ces produits essentiels. Cette situation entraîne une hausse des dépenses liées aux frais de transport, ajoutant un poids supplémentaire à des budgets déjà serrés. « Ces points de vente étaient notre seul moyen de nous approvisionner à moindre coût. Maintenant, nous devons payer non seulement plus cher pour les produits, mais aussi pour le transport. C’est insoutenable », déplore un habitant de Hassi Mamèche. Face à cette situation critique, les citoyens des deux communes lancent un appel urgent aux autorités locales et nationales. Ils demandent la réouverture des points de vente dans les plus brefs délais ou la mise en place de solutions alternatives pour garantir leur accès à ces denrées essentielles. Pour eux, l’inaction ne ferait qu’aggraver leur détresse, déjà amplifiée par les pressions économiques actuelles. « Nous espérons que les responsables prendront conscience de l’urgence de la situation. Ces points de vente étaient plus qu’un service, ils étaient une bouée de sauvetage pour beaucoup d’entre nous », souligne un résident de Kheir-Eddine. La fermeture de ces points de vente soulève des questions sur la priorité accordée aux besoins des populations vulnérables. Les habitants attendent une réponse claire des autorités compétentes. Leur silence risque de prolonger une situation déjà difficile, renforçant un sentiment de désespoir chez les citoyens concernés. La balle est donc dans le camp des autorités locales. Seront-elles en mesure de répondre à cet appel pressant, ou bien les habitants de Hassi Mamèche et Kheir-Eddine devront-ils continuer à affronter seuls ce nouvel obstacle ? L’avenir nous le dira. Zakaria D.