Iran-Entité sioniste : au bord du gouffre

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Le Moyen-Orient vacille sous les tensions croissantes entre l’Iran et l’entité israélienne, plongé dans une guerre qui défie les pronostics et les équilibres géopolitiques. Depuis les frappes « lâches » de l’entité israélienne du 12 juin contre les installations nucléaires iraniennes, suivies de ripostes iraniennes destructrices, la région semble au bord d’un conflit d’une ampleur inédite. Si les attaques sionistes sont salués par certains, comme une démonstration de force contre les ambitions nucléaires de Téhéran, cette escalade soulève des questions troublantes sur les intentions réelles et les conséquences à venir.

Les récits officiels vantent une stratégie sioniste décisive, visant à neutraliser une menace existentielle. Pourtant, les déclarations iraniennes, relayées par des officiels hauts placés, laissent entendre une surprise face à cette offensive, suggérant un calcul manqué ou une provocation délibérée. Cette guerre, loin d’être un simple affrontement militaire, s’inscrit dans un jeu plus vaste où les puissances extérieures – États-Unis, alliés occidentaux, et même acteurs régionaux  jouent un rôle trouble. Les tentatives de Donald Trump de négocier un frein aux ambitions nucléaires iraniennes semblent compromises, tandis que les missiles et drones s’échangent dans un cycle de vengeance qui pourrait s’étendre bien au-delà des frontières actuelles.

Sur le terrain, les pertes humaines – 78 morts et plus de 320 blessés côté iranien, selon des chiffres officiels  et au moins trois morts et des dizaines de blessés en entité sioniste , selon les secouristes) – et les dommages matériels.

Les posts sur  les réseaux sociaux condamnent  l’agression impérialiste, reflétant un monde divisé. Mais au-delà des narratifs simplistes, cette guerre met en lumière une faille plus profonde : l’incapacité des institutions internationales, notamment l’ONU, à imposer une trêve face à des acteurs déterminés à imposer leur volonté. La décision du sioniste Benjamin Netanyahu, qualifiée de « défi au droit international » par certains observateurs, risque de transformer une crise régionale en un brasier global.

L’enjeu dépasse les frontières : une guerre prolongée pourrait redessiner les alliances, raviver les conflits par procuration – Hezbollah, Houthis – et menacer les ressources énergétiques mondiales. Pourtant, ni Téhéran ni Tel-Aviv ne semblent prêts à reculer, chacun campant sur une logique de survie. À moins d’une médiation audacieuse ou d’une pression internationale sans précédent, ce précipice pourrait engloutir bien plus que le Moyen-Orient. L’heure est à l’introspection : les grandes puissances doivent-elles laisser cette guerre consumer les espoirs de paix, ou agir pour rappeler que la force brute ne dicte pas l’avenir ?  Riad

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