Le mandat d’arrêt international émis par la CPI contre Benjamin Netanyahu, le chef du gouvernement de l’entité israélienne pour son rôle dans les massacres à Gaza soulève des questions confus sur la responsabilité des puissances internationales qui l’ont soutenu. La fourniture d’armes par les États-Unis à l’entité israélienne, utilisées pour commettre le génocide, met les USA dans une situation diplomatique délicate, car leur soutien militaire à l’entité sioniste pourrait l’exposer à des accusations de complicité dans les crimes de guerre.
Les États-Unis, en tant qu’allié stratégique de l’entité sioniste, ont fourni au pays une assistance militaire de grande envergure, y compris des avions de chasse, des missiles, et des drones de surveillance et de frappe. Ces armements ont joué un rôle essentiel dans les opérations militaires israéliennes, notamment dans les frappes aériennes qui ont visé des zones civiles, provoquant la mort de plus de 45 milles civiles dont 12 milles enfants. Ainsi, la question de la complicité des États-Unis dans les crimes de guerre reprochés à Israël, crée un dilemme juridique majeur.
Alors que le monde entier est convaincu de la complicité des États-Unis dans le crime de guerre par son assistance militaire à l’entité israélienne, le droit international humanitaire, selon les Conventions de Genève est bafoué. Selon le droit international, toute nation qui fournit une assistance militaire à un autre pays pourrait être tenue responsable si elle a connaissance de l’intention d’utiliser ces armes pour commettre des actes illégaux. Dans ce contexte, les États-Unis et l’entité sioniste devraient être condamnées par la CPI, si vraiment, il existe une justice dans ce monde.
C’est pourquoi, l’émission d’un mandat d’arrêt contre Netanyahu par la CPI pourrait mettre les États-Unis dans une situation difficile. Mais l’Amérique n’est pas seule dans sa participation dans le massacre de Gaza, d’autres pays européens, sont également des alliés de l’entité sioniste. Se trouvant dans le banc des accusés, ils vont commençaient à adopter une position plus ferme contre Washington et pourraient demander à la maison blanche de revoir son soutien militaire et diplomatique à l’entité sioniste.
Les États-Unis, souvent perçus comme le premier gendarme du monde, défenseur de la justice internationale et des droits de l’homme. Toutefois, leur soutien continu à Israël, malgré l’émission des mandats d’arrêt contre Netanyahu et les responsables militaires de l’entité Israélienne par la CPI, les placent dans la case du pays le plus hypocrite du monde. The Guardian , rapporte que les États-Unis pourraient se retrouver dans une position où ils devront faire face à des critiques croissantes de la part des pays, des organisations humanitaires et de la société civile mondiale.
Par Riad