Le chanteur Abdelkader Khaldi, né le 1er août 1957 à Mascara, petit-fils du célèbre poète Abdelkader Khaldi, fidèle compagnon de Cheikh Hamada, s’est éteint ce lundi 9 décembre 2024 à Mostaganem après une longue lutte contre la maladie.
Abdelkader Khaldi est venu à la chanson par vocation, tout en suivant des études de musique, se consacrant notamment au répertoire andalou. À seulement 14 ans, il monta pour la première fois sur scène lors d’une fête scolaire au lycée Ould Kablia en 1971. Après une solide formation musicale sous la direction du célèbre musicien Hamou Cheikh Beladjine, il intégra l’orchestre de Djelloul Merakchi, se consacrant alors au genre oranais. Il avait alors à peine 19 ans.
Pendant son service national, qu’il accomplit à l’EMA d’Oran, il eut l’opportunité de côtoyer de nombreux musiciens. Ces rencontres enrichirent son apprentissage et lui permirent de briller lors de soirées improvisées qui marquèrent profondément ses camarades de caserne.
Ce qui propulsa Abdelkader Khaldi au rang de célébrité nationale fut sa participation en tant qu’acteur principal dans le feuilleton télévisé Chaib El Khedim, diffusé pendant le Ramadan de 1991. Ses chansons emblématiques, comme Ezwadj Mektoub, Lagui Lagui ou encore Ya Ahmed, furent acclamées par un public large, séduisant autant les jeunes que les moins jeunes.
Cependant, malgré sa notoriété et ses chants dédiés aux parents (Waldine) ou au Prophète ‘QSSL’, Abdelkader Khaldi passa ses dernières années dans l’oubli. Son héritage musical, riche et varié, reste néanmoins gravé dans le cœur de ceux qui ont eu la chance de l’écouter et de partager son art.
