Un phénomène inquiétant se déroule chaque nuit devant le parc de loisirs « Mostaland » à Mostaganem, où des enfants, au lieu d’être à la maison ou à l’école, se retrouvent dans la rue, contraints de vendre des mouchoirs en papier aux passants. Cette scène tragique soulève des interrogations majeures sur le rôle des autorités compétentes et leur capacité à garantir la sécurité et les droits fondamentaux de ces enfants. Ces jeunes, souvent livrés à eux-mêmes, sont exposés à des risques accrus, en particulier la nuit, lorsque la visibilité et la sécurité font défaut. Dans un pays qui affirme son engagement en faveur des droits de l’enfant, il est choquant de constater l’absence d’intervention des services sociaux et des autorités locales. Ces enfants devraient être protégés, bénéficiaires de leur droit à l’éducation, au jeu et à une vie stable, loin de toute forme d’exploitation. Les normes internationales et nationales relatives aux droits de l’enfant, telles que la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU, insistent sur l’obligation de garantir à chaque enfant un environnement sûr et favorable à son développement. Or, les enfants en question, sont contraints de travailler dans des conditions précaires, exposés à des dangers physiques et psychologiques. Il est du devoir des autorités locales et des organismes sociaux, d’intervenir rapidement pour mettre fin à cette situation. Un accompagnement adapté doit être mis en place pour protéger ces enfants, en leur offrant des alternatives, notamment en matière d’éducation et d’intégration sociale. Il en va de leur avenir, et de celui de la société toute entière, qu’il est urgent de prendre des mesures concrètes pour lutter contre ce phénomène grandissant, et éviter que d’autres enfants ne soient piégés par des conditions de vie aussi dramatiques.
Zakaria D.