La question de l’hygiène dans certains cafétérias et restaurants à Mostaganem, est une problématique préoccupante qui nécessite une attention particulière. En dépit des réglementations en vigueur et des attentes des consommateurs, plusieurs établissements souffrent d’un manque de propreté flagrant, en particulier dans les zones où les boissons et les repas sont préparés. Quoique le prix de la tasse de café soit toujours fixé à 60 dinars et, si les espaces de service et les devantures peuvent donner une impression de propreté, les arrière-boutiques, où se déroulent la préparation des aliments et des boissons, sont souvent dans un état déplorable. Les cuisines sont parfois insalubres, avec des murs en mauvais état et des surfaces de travail couvertes de saleté. Les services de l’hygiène font face à des conditions inacceptables : des tasses et gobelets non lavés, des machines à café non entretenues, des produits alimentaires périmés et des ustensiles sales sont fréquemment observés. De plus, des insectes et même des rongeurs, dont les ordures peuvent se retrouver dans les préparations, constituent un véritable danger pour la santé publique. Ces négligences enfreignent les normes sanitaires de base et exposent les consommateurs à des risques graves. Dans certains cas, des pratiques commerciales frauduleuses ont été détectées lors des contrôles, comme l’utilisation de gobelets non conformes ou la fourniture de produits alimentaires dangereux. Outre ces lacunes, nombreux établissements ne disposent pas de sanitaires appropriés. Face à ce constat, les autorités compétentes ont dû intervenir en fermant administrativement certains établissements et en poursuivant en justice les contrevenants. Il est essentiel que des contrôles réguliers soient effectués pour garantir le respect des normes d’hygiène. Ces contrôles sont indispensables pour assurer la sécurité des consommateurs et préserver leur santé. L’application stricte des normes sanitaires est donc nécessaire pour offrir un environnement sain et protéger la confiance des citoyens envers ces établissements.
Par Mohamed Hales
