Le délabrement progressif des immeubles à Mostaganem, particulièrement dans le centre-ville, suscite une vive inquiétude parmi les habitants, les commerçants et les passants. Le bâtiment situé rue 6, dite ‘Chakor Djeltia’, à proximité de la rue de Lion, incarne l’exemple frappant de cette problématique qui divise les locataires et les copropriétaires. L’usure visible des murs, des plafonds et des façades menace directement la sécurité des occupants. Il est devenu de plus en plus évident que cette situation, qui dure depuis plusieurs mois, présente un risque imminent d’effondrement. Les résidents, par le biais de multiples doléances adressées aux autorités locales, ont tenté en vain d’attirer l’attention des responsables sur l’urgence de la situation. Cependant, malgré ces appels à l’aide, aucune mesure concrète n’a été prise pour répondre à leurs préoccupations. Le bâtiment, à la fois vétuste et mal entretenu, est devenu une source constante de stress pour ses habitants, qui vivent dans la peur d’une catastrophe imminente. Les commerçants et riverains, témoins de l’insécurité grandissante, partagent également leurs inquiétudes, ne pouvant que constater avec désarroi l’inaction des autorités. Cette situation ne touche pas seulement l’intégrité physique des immeubles, mais porte aussi atteinte à la dignité des habitants, souvent impuissants face à un problème qui semble échapper à toute solution. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour remédier à cette situation. Un suivi rigoureux des structures vétustes, des inspections régulières et des travaux de réhabilitation sont indispensables pour assurer la sécurité des résidents et préserver l’intégrité de ces bâtiments. L’urgence est d’autant plus pressante que l’inaction pourrait entraîner des conséquences dramatiques pour la population de Mostaganem. Il est donc impératif d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Tayeb Bey Abdelkader
