Présidé par le professeur Khalil Bouabdallah, chef du service de chirurgie générale « A » du CHU d’Oran, ce congrès se veut un moment charnière pour la communauté médicale nationale. Au programme : des communications orales de haut niveau, des ateliers pratiques, des échanges d’expériences cliniques et des débats approfondis sur les dernières innovations diagnostiques et chirurgicales. De la gestion des cancers colorectaux aux nouvelles techniques de transplantation hépatique, en passant par les approches mini-invasives pour les maladies pancréatiques, les discussions couvrent un spectre large et ambitieux. L’objectif est clair : améliorer la qualité des soins, renforcer la recherche clinique et promouvoir une formation continue pour les praticiens, dans des disciplines où chaque progrès peut sauver des vies.
Au-delà de son caractère scientifique, ce congrès illustre une ambition plus vaste : faire d’Oran un pôle d’excellence médical et universitaire en Algérie. La ville, déjà reconnue pour son dynamisme académique, s’affirme comme un carrefour de savoir et d’innovation, capable de fédérer les meilleurs talents au service de la santé publique. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de modernisation du secteur de la santé algérien, portée par une volonté politique de doter le pays d’infrastructures et de compétences à la hauteur des enjeux sanitaires actuels. Alors que les maladies digestives, souvent liées à des facteurs environnementaux et alimentaires, connaissent une hausse préoccupante, ce rendez-vous annuel pourrait bien poser les jalons d’une nouvelle ère pour la médecine spécialisée en Algérie. Rafik
