Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé, dimanche à Alger, la Loi de finances de l’année 2025.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la Présidence de la République, en présence du président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, du Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, du ministre délégué chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général d’Armée Saïd Chanegriha, du directeur de cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, et des membres du Gouvernement. Pour rappel, le projet de loi de finances 2025 (PLF) a été adopté, en séance plénière, par la majorité des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le texte a été adopté lors d’une séance plénière présidée par M. Brahim Boughali, président de l’APN, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, et de membres du gouvernement. Selon le projet de loi, présenté la semaine dernière par le ministre des Finances, Laaziz Faïd, puis débattu par les membres de l’APN, la croissance économique de l’Algérie devrait atteindre 4,5 % en 2025, tandis que la croissance hors hydrocarbures serait de 5%. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37.863 milliards DA (278,71 milliards de dollars) en 2025, passant à 40.850,54 mds DA (300,71 mds USD) en 2026 et à 41 859,30 mds DA (308,13 mds USD) en 2027. De plus, les dépenses budgétaires devraient se situer à 16.794,61 milliards DA en 2025, en hausse de 9,9% par rapport à l’année 2024 (LF), tandis que les recettes budgétaires devraient s’améliorer en 2025 de 3,5% par rapport aux prévisions de clôture de l’année 2024, pour atteindre 8.523,06 mds DA, tirées essentiellement par l’évolution de 9% des recettes fiscales. Le PLF 2025 comprend aussi de nouvelles mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat du citoyen et l’amélioration de son cadre de vie d’une part, et la ,promotion de l’investissement et l’appui à l’économie nationale d’autre part, et dont la proposition d’autoriser le Trésor public à émettre des titres « Sukuk souverains », permettant aux personnes physiques et morales de participer au financement des infrastructures et/ou des équipements publics marchand de l’Etat.
Par Ismain