Chargé par le président de la République, Abdelmadjdi Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, est arrivé, dans la capitale égyptienne, Le Caire.
Le chef de la diplomatie algérienne a pris part à la 162ème session du Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères. Cette session, qui s’est tenue ce mardi 10 septembre, a examiné un certain nombre de dossiers et de questions au cœur des préoccupations de l’action arabe commune, au premier rang desquels les graves développements que connaît la cause palestinienne et l’ensemble de la région du fait de l’escalade sioniste sur plusieurs fronts, selon le communiqué du ministère. Il a été, également, question des crises et conflits menaçant la sécurité et la stabilité dans plusieurs pays arabes. En marge de cette session, le ministre Ahmed Attaf a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues arabes, dans le cadre de la coordination des efforts de l’Algérie, en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, et de sa contribution à la défense des intérêts des pays et des peuples arabes et pour plaider en faveur de la cause centrale de la nation arabe, la cause palestinienne. Pour rappel, la huitième réunion du comité ministériel arabe restreint chargé de l’action internationale pour faire face aux politiques et mesures sionistes illégales à Al-Qods occupée s’est tenue ce mardi au Caire. Une réunion à laquelle le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a pris part, avant la tenue de la 162e session du Conseil au niveau des ministres des Affaires étrangères. Selon un communiqué du ministère, les délibérations du comité ministériel restreint ont porté sur l’examen des pratiques et politiques de l’occupant visant à annexer la ville sainte, à la vider de ses composantes palestiniennes et à dénaturer son identité arabe. La même source ajoute que les ministres des États membres de ce comité se sont mis d’accord sur un certain nombre de mesures pratiques visant à renforcer l’action arabe au niveau des instances internationales afin de faire face à ces politiques et pratiques et de les contrer par tous les moyens possibles.