La moitié des citoyens français réclament la démission d’Emmanuel Macron ! Selon un sondage Cluster17 réalisé pour Le Point, 54 % des Français souhaitent la démission d’Emmanuel Macron et l’organisation d’élections présidentielles anticipées en 2025. Cette demande, qui transcende les clivages traditionnels, est portée principalement par les électorats antisystèmes de la gauche et du Rassemblement national (RN). Elle traduit un rejet profond de l’exécutif et une désillusion grandissante envers les institutions démocratiques.
Face à cette fronde, Emmanuel Macron est monté au créneau lors d’une allocution télévisée. Fidèle à son style, le président a défendu ses choix, notamment celui de dissoudre l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, une décision qu’il persiste à juger « nécessaire ». Il a aussi critiqué les députés ayant voté la censure de son gouvernement, les qualifiant « d’irresponsables ». Cependant, aucune remise en question personnelle n’a été évoquée.
Dans un discours où il a tenté de raviver l’unité nationale, Macron a mis en avant des symboles tels que la reconstruction de Notre-Dame de Paris pour exalter « la grandeur et la résilience de la France ». Il a également annoncé son intention de nommer un Premier ministre chargé de constituer un gouvernement d’intérêt général, tout en précisant que les membres devront s’engager à ne pas censurer l’exécutif.
Malgré la pression de certains partis, comme La France Insoumise ou les soutiens de Jean-François Copé, maire de Meaux, le président a clairement exclu l’idée de démissionner. Pour l’instant, Emmanuel Macron semble vouloir parier sur son autorité et une stratégie de reconquête politique, dans un contexte de crise institutionnelle sans précédent.
En dépit d’un contexte marqué par une défiance croissante et des appels à sa démission, Emmanuel Macron semble déterminé à rester à la tête de l’État, s’appuyant sur un discours de résilience et une stratégie visant à reconstruire sa légitimité. Cependant, face à une France divisée et à une crise politique persistante, sa capacité à rallier les citoyens et à stabiliser les institutions reste une question ouverte. Seul l’avenir dira si ses choix suffiront à apaiser la colère populaire et à restaurer la confiance. Riad