La Chine révolutionne la détection sous-marine avec une technologie quantique de pointe, menaçant l’équilibre stratégique mondial. La Chine semble avoir franchi un cap technologique majeur dans le domaine de la détection magnétique, ce qui pourrait considérablement renforcer ses capacités de guerre sous-marine. Les scientifiques chinois ont mis au point un système de capteurs quantiques monté sur drones, capable de détecter avec une précision extrême les anomalies magnétiques. Cette innovation pourrait donner à la Chine un avantage stratégique important face aux sous-marins américains, dans un contexte de tensions croissantes entre les deux puissances. Au-delà de ses applications militaires, ce système promet une multitude d’autres usages, ce qui en fait une avancée scientifique majeure. Traditionnellement, les forces anti-sous-marines utilisent des magnétomètres optiquement pompés (OPM) pour détecter les navires. Cependant, selon un rapport du South China Morning Post, ces instruments possèdent des zones d’ombre critiques dans les régions de basses latitudes, telles que la mer de Chine méridionale. En effet, dans ces zones, le champ magnétique terrestre est presque parallèle à la surface, ce qui affaiblit le signal des capteurs lorsque leur axe optique s’aligne trop étroitement avec les lignes de champ magnétique. Le capteur quantique chinois pourrait surmonter ces limitations, offrant ainsi à la Chine un avantage décisif en matière de guerre sous-marine. Les forces anti-sous-marines utilisant ce système pourraient localiser un sous-marin avec une précision remarquable et même détecter les vagues de sillage des navires ennemis. Ce système, nommé magnétomètre atomique à piégeage de population cohérente (CPT), exploite les effets d’interférence quantique dans les atomes de rubidium. Il utilise le fractionnement de Zeeman, qui se réfère aux décalages des niveaux d’énergie causés par les champs magnétiques, générant sept signaux de résonance micro-onde. Le nouveau système CPT est réputé être à la hauteur du système MAD-XR du Canada, largement utilisé par les forces de l’OTAN. Cependant, l’équipe derrière cette avancée CPT affirme que leur système est beaucoup plus abordable. “Le MAD-XR est trop sophistiqué et coûteux, limitant la portée des applications pratiques dans la vie réelle”, explique l’équipe dirigée par Wang Xuefeng, chercheur au Centre de recherche en ingénierie quantique de la CASC.