L’Observatoire national de la société civile (ONSC), dirigé par Mme Ibtissam Hamlaoui, a vivement condamné les récentes déclarations de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy, qualifiées de «hostiles et extrémistes » envers l’Algérie.
Dans un communiqué ferme, l’Observatoire a réaffirmé son soutien inconditionnel aux institutions de l’État et à la politique étrangère du pays, tout en dénonçant ce qu’il considère comme une ingérence colonialiste. L’ONSC a fustigé les propos de Bernard-Henri Lévy, le qualifiant de « fanatique extrémiste » dont les « mains sont tachées du sang d’innocents ». Le communiqué souligne que ces attaques s’inscrivent dans une logique de défense des intérêts de l’ancienne puissance coloniale, toujours incapable d’accepter que « la terre algérienne soit revenue à ses enfants ». «Imprégnée par l’esprit novembriste, la société civile, tous acteurs confondus (associations, syndicats, organisations estudiantines et populaires), n’a pas été surprise par les divagations de l’extrémiste fanatique dit Bernard-Henri Lévy », a déclaré l’Observatoire. Il ajoute que « l’idée d’une Algérie forte de ses institutions et de sa société civile semble encore inquiéter ceux qui ont l’habitude de pêcher en eaux troubles ». L’ONSC a averti qu’il se réservait le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie ou d’instrumentalisation de la société civile à des fins colonialistes. « Les acteurs de la société civile ne permettront pas que quiconque s’immisce dans les affaires du pays ou tente de semer la discorde entre le peuple et ses institutions », a-t-il martelé. L’Observatoire a également rappelé que la question mémorielle n’était pas une « rente coloniale », mais un combat continu contre l’oubli des crimes du colonialisme. « Le dossier de la mémoire n’a jamais été une rente coloniale, mais plutôt l’affaire d’une nation qui croit en la lutte de ses aïeux, une lutte qui n’a pas pris fin au lendemain de l’indépendance », a-t-il souligné. Enfin, l’ONSC a fermement rejeté ce qu’il appelle « la démocratie exportée » par Bernard-Henri Lévy, qu’il accuse d’avoir contribué à plonger plusieurs pays dans le chaos. « La démocratie exportée par le criminel Bernard-Henri Lévy à certains pays, plongeant ainsi leurs peuples dans des bains de sang, ne trouvera jamais sa place dans l’Algérie victorieuse », a-t-il conclu. Par cette prise de position, l’Observatoire algérien de la société civile réaffirme son attachement à la souveraineté nationale et son rejet de toute forme de néocolonialisme, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation. Ismain