Convoqué ce lundi 13 octobre 2025 par le parquet national financier pour connaître les conditions de son incarcération consécutive à sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
L’ancien président s’est rendu dans la journée de lundi au parquet national financier (PNF) pour connaître les modalités d’une incarcération qui interviendra le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.
Nicolas Sarkozy va alors devenir le premier ex-chef d’État d’un pays de l’Union européenne à aller derrière les barreaux. Dès son entrée en prison, sa défense pourra déposer une demande de mise en liberté devant la cour d’appel. Celle-ci a un maximum de deux mois pour statuer sur cette demande. En cas de rejet, Nicolas Sarkozy pourra déposer de nouvelles demandes.
La maison d’arrêt de la Santé est une des deux seules en région parisienne, avec Fleury-Mérogis, dans l’Essonne, à disposer d’un « quartier vulnérable » (QPV), où sont détenues les personnalités. Mais l’ex-président pourrait aussi y être placé à l’isolement pour assurer sa sécurité.

































