À quelques semaines de l’Aïd El-Adha, la confusion règne à Mostaganem concernant les modalités de vente des moutons importés, censés alléger la pression sur les prix et offrir une alternative accessible aux citoyens. Alors que certaines communes de la wilaya, à l’image de Sidi Bel’Atar, ont déjà pris les devants en préparant des espaces dédiés à l’accueil et à la commercialisation de ces ovins, la commune chef-lieu reste muette, entre silence administratif et flottement organisationnel. Selon nos informations, la commune de Sidi Belattar a entamé les procédures dès la réception des premières directives. Un espace a été aménagé pour accueillir les moutons importés, et des équipes ont été mobilisées pour encadrer les opérations. Une anticipation qui contraste fortement avec la situation dans la ville de Mostaganem, où les citoyens oscillent entre incertitude et frustration. Pour tenter d’y voir plus clair, nous avons contacté un responsable de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Mostaganem. Ce dernier a affirmé que « jusqu’à présent, aucune note explicative précisant les modalités de vente ou les points de distribution ne nous est parvenue », laissant entendre que l’administration locale attend toujours des instructions officielles. Une déclaration qui ne fait qu’alimenter le climat d’indécision. Dans les rues de Mostaganem, les spéculations vont bon train. En attendant, les éleveurs locaux profitent de l’absence de concurrence pour maintenir des prix élevés, tandis que de nombreuses familles, à revenu modeste, espèrent pouvoir accéder prochainement à une offre plus abordable grâce aux importations promises par les autorités. Tayeb Bey Abdelkader
